Le pourquoi du pourquoi

Pour commencer, je ne suis absolument pas historien ni spécialiste de près ou de loin de ce domaine. Ma motivation est la curiosité et une certaine aversion pour les généralisations et approximations abusives.

> L’histoire monumentale trompe par les analogies. Par de séduisantes assimilations, elle pousse l’homme courageux à des entreprises téméraires, l’enthousiaste au fanatisme. Et si l’on imagine cette façon d’histoire entre les mains de génies égoïstes, de fanatiques malfaisants, des empires seront détruits, des princes assassinés, des guerres et des révolutions fomentées et le nombre de ces effets historiques « en soi », c’est-à-dire d’effets sans causes suffisantes, sera encore augmenté. Il suffit de ces indications pour faire souvenir des dommages que peut causer l’histoire monumentale parmi les hommes puissant et actifs, qu’ils soient bons ou mauvais. Combien plus néfastes sont encore ses effets quand les impuissants et les inactifs s’emparent d’elle et s’en servent. […] L’histoire monumentale est le travestissement que prend leur haine des grands et des puissants de leur temps, le travestissement qu’ils essaient de faire passer pour de l’admiration saturée des grands et des puissants d’autrefois. Ce masque leur permet de changer le véritable sens de cette conception de l’histoire en un sens absolument opposé. Qu’ils s’en rendent bien compte ou non, ils agissent en tous les cas comme si leur devise était « Laissez les morts enterrer les vivants. »

Nietzsche, Considérations Intempestives, 1873-1876

Je vais donc chercher dans un premier temps à améliorer mes connaissances sur certains points de l’Histoire au grès de ma curiosité puis de poser des questions et les quelques éléments de réponses que je vais glaner de droite et de gauche.

Mais tout résulte d’un devenir ; il n’y a pas plus de données éternelles qu’il n’y a de vérités absolues. C’est par la suite la philosophie historique qui nous est dorénavant nécessaire et avec elle la vertu de modestie.

Je vais donc essayez de conserver une ligne de conduite entre ces deux citations : rester critique avec l’existant et ne pas chercher de vérité absolue. On devrait alors y trouver plus de questions que de réponses.